Your browser does not support JavaScript!

Physiologie comparée des petits invertébrés marins

Logo de BIONEF
Publié le :
24 Mars 2023
Institut océanographique de Woods HoleScientifiques impliqués : Amy E. Maas, Ph.D., Ann M. Tarrant, Ph.D.Notre groupe s'intéresse à l'exploration des effets de l'état métabolique intrinsèque et du stress environnemental externe sur un groupe diversifié d'invertébrés marins. De nombreux facteurs tels que le rythme circadien interne et l'état de développement/reproductivité ou des paramètres environnementaux externes tels que la température, le faible taux d'oxygène, le taux élevé de CO2, l'exposition chimique et la limitation de la nourriture peuvent modifier la physiologie des animaux. Pour explorer les effets de ces différents facteurs, nous utilisons souvent le taux métabolique, mesuré comme la quantité d'oxygène consommée par un individu, comme une mesure du stress et de l'utilisation des ressources au niveau de l'organisme.

Nos travaux portent sur de nombreuses espèces différentes, de tailles diverses.
Beaucoup de ces animaux sont très petits (masse de 0,5 à 50 mg), ce qui nous oblige à disposer de chambres de respiration étanches pouvant être adaptées à de nombreux petits volumes d'eau différents.
Les pastilles capteur d'oxygène sans contact du système PyroScience adhèrent parfaitement à nos seringues en verre étanches aux gaz, ce qui nous permet de créer des chambres de volume variable pour accueillir des organismes de tailles ou de taux métaboliques différents. En outre, la technologie Red Flash du de l’oxymètre optique FireSting-O2 (FSO2-4) nous permet d'explorer les questions de stress environnemental chez les animaux habitués à des environnements à faible luminosité, ou lors d'expériences sur le cycle circadien.
Cette technologie élargit la gamme d'espèces et de stades de vie que nous pouvons explorer, tout en nous permettant de continuer à réaliser des expériences individuelles plutôt que de déduire les taux métaboliques d'un groupe d'individus. Adaptée à une configuration expérimentale à point final, où les mesures sont effectuées au début et à la fin d'une expérience, elle nous permet d'augmenter le nombre d'individus et de traitements que nous pouvons étudier à un moment donné de manière rentable et très instructive.

Photos de : Amalia Aruda (WHOI)

Fig. 1 : Respiration continue dans des chambres à petit volume ajustable.

Fig. 2 : Chambres à point final (à gauche) qui peuvent être mesurées au début et à la fin de l'expérience, tandis que des mesures continues sont effectuées sur un sous-ensemble (à droite).

Fig. 3 : Chambres de respiration pour petits animaux ajustées à leur plus petit volume (2 ml).

Fig. 4 : Exemple de données de l'expérience "Pteropod high CO2" utilisant des mesures en fin de parcours et en continu.


Produits pyroscience cités :

Firesting O2 4 canaux : FSO2-4