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Quelle est la différence entre l'étalonnage et la calibration d'un pH-mètre?
L'étalonnage et la calibration d'un pH-mètre sont deux processus clés pour garantir la précision et la fiabilité des mesures de pH, mais ils ont des objectifs et des portées légèrement différents.
**Étalonnage :** L'étalonnage d'un pH-mètre implique l'ajustement de l'appareil en utilisant des solutions de référence, communément appelées solutions tampon, qui ont des valeurs de pH connues et précises. Cette procédure vise à corriger les écarts potentiels entre les mesures réelles effectuées par le pH-mètre et les valeurs de référence des solutions tampon. L'étalonnage est généralement effectué avec au moins deux solutions tampon (par exemple, pH 4, 7, et/ou 10) pour couvrir efficacement la gamme de mesure de l'instrument. L'objectif principal est d'assurer que le pH-mètre fournit des lectures exactes et fiables pendant son utilisation.
**Calibration :** Bien que le terme "calibration" soit souvent utilisé de manière interchangeable avec "étalonnage", techniquement, il englobe un cadre plus large. La calibration inclut le processus d'étalonnage mais va au-delà en incorporant la vérification des performances globales de l'appareil. Lors de la calibration, on peut évaluer la précision et la stabilité du pH-mètre dans des conditions réelles d'utilisation et déterminer s'il nécessite un ajustement. Cela peut impliquer des tests pour s'assurer que l'instrument fonctionne correctement sur toute sa plage de mesure, sans nécessairement procéder à des ajustements correctifs à chaque fois.
En résumé, tandis que l'étalonnage se concentre spécifiquement sur l'ajustement du pH-mètre à l'aide de solutions de référence pour garantir la précision des mesures, la calibration désigne un processus plus global qui peut inclure cette étape, mais aussi des vérifications additionnelles pour garantir les performances optimales de l'instrument sans ajustements systématiques.
Quel est l'intervalle de viscosité recommandé pour les suspensions nasales?
L'intervalle de viscosité recommandé pour les suspensions nasales dépend de leur formulation spécifique, mais en général, il se situe typiquement entre 20 et 200 mPa·s (millipascal-secondes). Cet intervalle permet d'assurer un bon équilibre entre la facilité d'administration (utilisation aisée du spray) et une rétention adéquate dans la cavité nasale, sans écoulement excessif.
Si vous avez besoin de plus de précisions sur la mesure de la viscosité ou d'autres caractéristiques des suspensions nasales, Anton Paar France propose des instruments de laboratoire de haute précision pour répondre à ces besoins. Par exemple, le rhéomètre MCR (Modular Compact Rheometer). Voici pourquoi cet instrument est adapté :
- Large gamme de viscosité : Les rhéomètres MCR mesurent une vaste gamme de viscosités, parfaitement adaptée aux suspensions nasales.
- Précision et sensibilité : Ils offrent des mesures fiables, même pour des échantillons de faible viscosité ou à comportement complexe (pseudoplastique, thixotropie).
- Accessoires spécifiques : Le MCR peut être équipé d’accessoires comme des géométries de cône-plateau ou de cylindres concentriques, idéales pour analyser des liquides ou des suspensions.
- Contrôle des conditions : Ils permettent de simuler des températures physiologiques (environ 37 °C), importantes pour les produits destinés à un usage humain.
- Mesures complémentaires : Outre la viscosité, ils permettent d'étudier la stabilité des suspensions ou leur comportement sous contrainte (ce qui peut influencer la pulvérisation et l’administration nasale).
Cet instrument est un choix de référence pour les industries pharmaceutiques souhaitant développer ou contrôler leurs formulations. ????
Quel est le protocole pour tester la précision en longueur d'onde d'un spectrophotomètre ?
L'idéal est d'utilisé des étalons de calibration, afin de comparer la réponse de votre appareil à une référence certifiée.
Il existe une large variété d'étalons suivant votre plage d'usage.
Veuillez trouver ci-joint notre catalogue pour exemple, celui-ci contenant également tous les conseils d'usage
Existe-t-il une méthode pour réduire la dérive photométrique au cours de longues sessions d'utilisation ?
Bonjour,
Si vous pensez à de la spectrophotométrie UV-Visible, ce qui est le cas le plus fréquent, il convient d'utiliser un appareil à double-faisceau, en outre simultané. Ainsi, les éventuelles dérives de lampes ou dérives thermiques de l'instrument seront en grande partie compensées. Il faut proscrire les lampes xenon flash, qui ont la pire stabilité (de l'ordre de 3 à 5% flash sur flash, contre 0,005% pour une deuterium ou une tungstène).
Le réseau peut changer la qualité de la résolution optique et de la lumière parasite, mais ne changera strictement rien à la stabilité.
D'autres précautions sont à prendre, au niveau notamment des échantillons et du banc optique, mais si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à nous écrire, nous sommes les inventeurs des premiers spectrophotomètres UV-Vis à monochromateur à réseau (1958) et fournissons des instruments réputés comme ayant les plus hautes performances.
Bien à vous
Dr Jean-Franck BUSSOTTI
SAFAS S.A.
bussotti@safas.com
00 377 99 99 52 52
Quel est le protocole pour tester la précision en longueur d'onde d'un spectrophotomètre ?
Bonjour,
Tout dépend de la plage de longueurs d'onde sur laquelle vous souhaitez valider. On utilise des solutions présentant des pics d'absorbance.
Le cérium sulfurique couvre la plage 200nm-254nm.
L'holmium en solution perchlorique couvre 241nm-640nm.
Le didymium couvre 510nm-865nm.
L'idéal est ce qu'exige la pharmacopée, à savoir de disposer au moins d'un pic de chaque côté de l'intervalle de travail, et d'un certain nombre de pics à l'intérieur de cet intervalle.
Ceci est une de nos spécialités, nous sommes concepteurs et fabricants de spectrophotomètres UV-Vis, et sommes également les inventeurs des premiers spectrophotomètres à monochromateur à réseau (en 1958). Nous pouvons vous apporter toutes les précisions également sur les contrôles d'exactitude photométrique, de linéarité, de résolution, de lumière parasite, etc...
N'hésitez pas à nous contacter!
Dr Jean-Franck Bussotti
SAFAS S.A.
bussotti@safas.com
tél: 00 377 99 99 52 52